« Ceravi dans le texte »
04/10/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Ceravi dans le texte mais C’est la vie dans la réalité.
Bon, n’empêche que le titre original de la chanson de Manu Chao c’est La Valse À Sale Temps…
Et pour qui s’est déjà un peu penché sur les paroles ou du moins les a écoutées lors du spectacle de la troupe Nomad Village, y’avait de quoi surprendre.
« Le monde est pourri, sans valeur
Ca ne vaut rien, que de la merde (…) »
Déjà là c’est moyen, mais écoutez plutôt la suite.
« C’est l’histoire d’un pauvre homme
Dans sa pauvre maison
Baisant sa pauvre femme
De bien pauvre façon
Dessus son pauvre lit
Avec son pauvre outil (…)«
Alors, alors, certes, y’a bien un moment dans la chanson où Manu Chao dit C’est la vie, c’est la vie.
C’est ça oui, C’est la vie… Ceravi, vous avez tout compris, mais pas eux visiblement.
Faudrait peut-être bien expliquer à la directrice coréenne de cette troupe très performante que non, ça ne le fait pas.
Enfin pas sous forme d’un spectacle de jeunes filles et jeunes hommes qui se produisent dans le cadre d’une école.
Bref, quand l’ami m’a jointe par téléphone une heure avant pour me convaincre de venir, j’ai quand même un peu hésité de ressortir dans le noir.
Mais bon, s’il avait pris la peine de m’inviter à venir, faisant confiance à ses goûts éclectiques, je me suis mise en route pour le spectacle.
Franchement, comme il avait tellement eu raison !
Un bonheur cette représentation de claquettes, chorégraphies, chants, batucada et percussions corporelles qui a duré près d’une heure.
Dire que la troupe maintenant réduite à une douzaine d’étudiant·e·s était jadis forte d’une trentaine de membres !
Le COVID a eu raison des représentations et ce seront trois années d’exhibition perdues à tout jamais.
N’empêche que pour ma première, j’ai été emballée par la performance de ces jeunes artistes.
Certains, au fil du temps, ont même pris le grade d’instructeurs des nouvelles recrues.
Et que vive Manu Chao quelque part entre Corée et Inde !
Bien à vous,
Isabelle
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