« Ce que le Bec à Sons a dit »
26/06/2014 Bonjour à toutes et à tous,
Et dire que j’ai failli renoncer si près du but.
Entre les habitants qui ne connaissent pas, ceux qui en ont entendu parler et qui vous envoient là-haut vers l’église (sic)…
Quant aux panneaux signalétiques, aucune trace 🙁
Mais j’ai fini par trouver, vers 20:15, l’école de musique, après avoir poussé la porte de la bibliothèque située dans l’école primaire, et en grimpant 4 à 4 les deux étages 🙂
Tout un programme pour qui ne connait pas !
Heureusement, il régnait une ambiance si conviviale autour de la table que j’en ai vite oublié le stress.
Et puis la Scène ouverte du Bec à Sons a joyeusement démarré avec les accordéons diatoniques, cornemuses et percussions, groupés sous la direction d’Hervé Faye.
Les tarentelles, polkas et polskas, bourrées, valses… vont alors s’enchaîner presque sans relâche, même si le bar reste ouvert entre deux mélodies, qu’on se le dise !
Les interprètes s’exprimant avec tant de passion, tant à la voix qu’à l’instrument, je me suis laissée glisser délicieusement dans ce retour aux sources, comprenez une jeunesse nourrie de musique folklorique.
La qualité du spectacle m’interdit ici, de révéler que, dans mon adolescence, j’ai quelque peu usé de mon archet dans un – ô combien – anonyme groupe folk, sans aucune postérité 🙂
Et sur scène, j’ai découvert un instrument fort intrigant dont j’ignorais l’existence même, la Nyckelharpa, une vielle à archet suédoise du Moyen-Age, au milieu de cornemuses, guitares, accordéons diatoniques, accordéon chromatique, flûtes, bombardes, violons et harpe, à l’impressionnante variété de timbres.
Au programme de ce soir il y avait à l’affiche pour notre plus grand plaisir : Les Accornemuses, Early Bruyants, Duo Feuche-Quaye, Cabornes, Duo Anapatt, Tutti Folki, Aymerick Tron Alvarez, Stéphane et Sandrine, Mehu-Beaudet, Viv.
Des idées par millier et des envies de chanter m’envahissaient encore la tête quand, à presque minuit, j’avais des allures de Cendrillon en m’enfuyant dans mon carrosse bleu métallisé 🙁
Parait qu’il y avait un rat, pas encore transformé par la Bonne Fée sans doute, qui attendait à la porte du Palais…
Bien à vous,
Isabelle