« Caramel la voleuse du quartier »
05/08/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Par ces temps de canicule, il est vraiment agréable de prendre un peu la fraîche, en fin de journée.
Pour déguster une glace, par exemple, comme l’envie nous en a pris, l’autre soir avec ma voisine.
Tandis que nous taillons la bavette, j’observe d’un oeil Caramel, la chatte de la maison, qui traverse doucement mais sûrement le lotissement.
Et disparaît bientôt de mon champ d’horizon.
Ni l’une ni l’autre ne savons où elle est passée…
Et tandis que je savoure mon cornet de glace à la mangue, je manque de m’étrangler en voyant ma chatte revenir tout aussi tranquillement.
Mais avec un rectangle blanc et assez volumineux dans la gueule 🙁
Elle pose alors son butin à nos pieds et entreprend de le lécher consciencieusement.
Mais quand elle commence à l’attaquer à pleines dents, je le lui retire vite !
En effet, nous venons d’identifier, avec ma voisine, l’espèce de buvard sur lequel sont déposés les filets de poisson frais préemballés 🙁
Ah oui, je vous assure que l’odeur ne trompe pas…
Avec grande difficulté nous parvenons à le lui retirer pour le jeter, mais elle semble fort contrariée…
Au bout de quelques minutes, posée sur son séant à nous questionner du regard, la voilà-t’y pas qui repart de plus belle dans la même direction…
Mais une fenêtre qui claque suivie d’un PSCHIIIIIT bien sonore, m’ôte tout doute !
Oui, Caramel la voleuse du quartier a bien récidivé et s’est à nouveau introduite chez quelqu’un, mais cette fois-ci, elle s’est faite prendre en flag 🙁
Ça me rappelle une anecdote qui s’est passée bien avant elle, avec Tango, le chien de mes parents, dans le rôle principal…
Cet espèce de chien, au croisement indéfinissable qui lui avait sans doute valu d’atterrir un jour à la SPA avant d’être adopté par la famille, présentait la particularité d’avoir mauvaise vue ET mauvais caractère.
Mais il avait surtout une allure bien propre à lui, à savoir que son arrière train était décalé du reste du corps quand il se déplaçait…
Donc il marchait toujours de travers, et ce défaut s’aggravait d’autant plus avec l’âge… et le poids !
Mais tout bancal qu’il était, et benêt de surcroît, un jour, il fit une entrée remarquée à la maison.
Ah oui, c’était du temps où l’on ouvrait la porte au chien pour qu’il aille faire son tour dans le village.
Une fois celui-ci fini, il poussait un coup de gueule pour qu’on lui ouvrât.
Mais cette fois-ci, il n’aboya pas, et nous regarda en remuant de la queue…
Avec ma mère, médusées, nous vîmes qu’il tenait en travers de la gueule une énorme et lourde rosette !!!
On n’a jamais su d’où elle sortait…
Bien à vous,
Isabelle