« Ça va Isabelle ? »
02/10/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Ça va Isabelle ? qu’elle me demande, arrivée à ma hauteur sur sa mobylette pétaradante, alors que nous venons tout juste de nous quitter.
Oui, je suis en train de parler avec une vache, que je lui réponds du tac au tac, et c’est la vérité.
En fait, à peine ai-je pris mon vélo que je croise un troupeau de veaux et vaches qui rentrent d’un pas bien décidé.
Alors comme d’hab, je leur adresse un petit mot quand elles arrivent à ma hauteur.
A ce moment-là, une vache suitée vient se gratter le cou et les poils entre les cornes sur un tronc qu’elle a l’air d’avoir déjà bien testé pour ce faire.
Ben moi je lui dis simplement que ça semble lui faire vraiment du bien ce bon petit coup de gratouilles, et c’est à ce moment-là qu’arrive mon amie.
Elle me dit que moi aussi j’ai l’air un peu folle, ce que je ne conteste pas du tout, et nous partons d’un grand éclat de rire, après avoir échangé un regard complice.
Heureusement qu’auparavant c’est elle qui m’a donné un indice alors que je tentais, sans succès, d’y voir clair dans cette journée de folie.
Aujourd’hui, effectivement c’est l’anniversaire de la naissance de Gandhi…
Alors peut-être que ceci explique partiellement tout ce qui m’est arrivé de surréaliste dans la journée.
La veille, une intuition m’avait poussée à me rendre dès le 1er Octobre au service dédié à l’enregistrement des demandes de visas.
4 mois avant l’expiration du visa en cours, c’est comme ça, il faut commencer le process pour son renouvellement.
Là j’ai eu la grande surprise du jour en apprenant qu’il me fallait dès à présent établir une demande de visa de 5 ans.
J’eus beau arguer que ce n’était pas dans mes projets, que je préférais faire encore une demande de visa de 1 ans, rien à faire, impossible de déroger à la règle.
Je me trouvais soudain face à la réalité, avec obligation de me rendre en France, ce qui me contraria d’emblée.
Sur ces entrefaites passa la nuit et sa cohorte de ruminations, je ne vous décris pas le tableau le lendemain au réveil…
J’avais commencé à vouloir rassembler tous mes documents sur clef USB, sauf que ne pratiquant la manip qu’une fois par an, bien évidemment j’avais tout oublié du process.
Un appel désespéré en France à mon spécialiste es numérique plus tard, le fichier était correctement converti et enregistré sur ma clef USB.
Oui, il lui aura fallu 5 minutes pour régler un problème sur lequel je séchais depuis environ 3 heures, passons.
Entre temps, j’avais continué mon énorme travail de nettoyage sur Google photos bien que peu aidée par le réseau complètement au ralenti.
Toute à mes pensées de voyage en prévision, c’est alors qu’un message complètement surréaliste sur WhatsApp finit de me plonger dans le désespoir le plus total, à suivre…
Bien à vous,
Isabelle
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