« Ça roule ma poule »

20/01/2015 Bonjour à toutes et à tous,

Allez, la grogne redémarre en France, tout va bien !

Les chauffeurs routiers ont décidé de se faire entendre, revendiquant un meilleur salaire et la reconnaissance de la pénibilité de leur travail.

Ben oui, la pénibilité du travail, c’est vraiment un problème ça.

Surtout si on en vient à bosser jusqu’à 70 ans, voire plus, comment imaginer son avenir ?

Et si tout le fret était mis sur les rails, comme en Suisse, ça arrangerait peut-être la santé des routiers, non ?

Je sais, je radote dans la Petite chronique, mais quand même, ça vaut le coup de le redire.

Peut-être qu’ils pourraient même envisager de se recycler dans un autre métier ?

Paraît que les métiers de la sécurité sont est en carence d’emploi depuis que le plan Vigipirate a été renforcé.

Bon, sauf qu’il faut rester des heures debout et porter un gilet pare-balles d’une dizaine de kilos.

Finalement… au volant d’un camion…

Ça roule ma poule, comme disait Coluche.

Dans le livre qui porte ce même titre, il dit « Je me bats contre les pédants, les cons et les tartufes ».

Étonnamment d’actualité !

D’ailleurs, ce week-end, en reparlant de Coluche et de Desproges avec des amis, un truc nous a paru étrange.

Force est de constater qu’il y a 30 ans, la liberté d’expression était bien plus grande qu’en 2015…

Et que les gens se permettaient de dire des choses qu’on peut plus déclamer de la même façon à présent.

Le sentiment de faire machine arrière semble d’autant plus amorcé ces jours, quant aux droit des femmes.

Il parait essentiel de rappeler, 40 ans après, que la loi Veil n’est pas une légende !

Bien à vous,

Isabelle