« Bravo tu as su dire non »
08/09/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Bravo tu as su dire non. Bravo tu as su dire non. Bravo tu as su dire non. Bravo tu as su dire non. Bravo tu as su dire non. Bravo tu as su dire non.
A la façon dont la question était tournée, je me suis trouvée comme acculée.
D’ailleurs, cela m’a mise mal à l’aise de suite.
Je ne pouvais que répondre par un oui ou par un non, et de façon immédiate.
Impossible d’esquiver.
Alors j’ai répondu rapidement non, non je ne peux pas.
En justifiant quelque peu ma réponse négative.
Voilà j’ai dit non.
Mais répondre négativement à cette demande qui lui semblait vitale, impérative, n’a pas été sans conséquence.
D’abord, parce qu’un malaise s’est installé de son côté, ne s’attendant sans doute pas que je refuse sans détour.
Ensuite du mien, face à sa déconvenue qui était palpable.
Ben oui, c’est troublant de voir qu’on fait de la peine à quelqu’un en lui refusant quelque chose.
Toutes les mamans et tous les papas ont souvenir d’avoir vécu cela un jour avec leur(s) enfant(s) 😉
Le dilemme entre compassion et empathie, je l’ai déjà évoqué dans une précédente Petite chronique.
Contrairement à l’empathie qui reste dans le domaine du partage de pensée, la compassion entre en action.
En outre, tenaillée par la similitude d’un vécu, la compassion voudrait éviter à l’autre de vivre pareille situation.
Mais est-ce une solution pour venir en aide à l’autre ?
Bravo tu as su dire non.
La petite phrase est enfin venue éclaircir la situation dans ma tête alors que je culpabilisais d’avoir refusé.
Par conséquent, savoir dire non ce n’est pas seulement se faire respecter c’est aussi se respecter soi-même.
Bien à vous,
Isabelle