« Branle-bas de combat »
21/09/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Branle-bas de combat dans mon cœur de maman, mon p’tit s’est envolé avec sa bien aimée dans la nuit.
Après trois années sans s’être vus, sans contact de peaux à peaux et d’yeux à yeux, ça tangue dans mon cœur de maman.
Oui, je suis une sacrée maman, désolée du peu, ils ont eu l’habitude mes kids, mais l’Inde…
J’aurais pu tout aussi bien… à quoi bon ?
C’est ainsi.
Maman tu es, maman tu restes, à tout âge de la vie, merci.
Merci pour cette aventure extraordinaire d’avoir donné un jour la vie à mes petits.
Ils sont grands, mais dans mon cœur de maman ils sont toujours là mes petits que je serrais dans mes bras, que je berçais, que je calinais.
Heureusement qu’il m’a apporté le contenu de ces classeurs, précieux témoins de l’histoire de notre famille.
Oui c’était pour les ramener ensuite en France, on s’est mal compris.
Et même s’il ne m’a pas crue ; je ne pensais pas pouvoir y arriver moi-même, mais la veille du départ, jusqu’à trois heures du matin j’ai classé toute cette correspondance.
Merci d’avoir porté jusqu’à moi cette tranche de nos vies, de vos vies, ces tranches d’amour, ces tranches de rires, ces tranches des premières années.
Maintenant je sais combien vous vous aimiez, enfants, et combien vous étiez entourés d’amour et de bonnes intentions.
Tout cela est couché sur le papier, et il est bon de le relire dans la tourmente qui pourrait parfois te cartonner le cœur.
Je vous aime comme je ne pourrais jamais aimer quiconque, la chair de ma chair, à travers le temps, l’espace et la distance.
Mon coeur de mère est doux et tendre et inondé d’amour.
C’est la fête de nos cellules réunies qui bat dans chacun de nos corps à l’occasion de ces retrouvailles.
Le ventilateur qui ronflait à l’étage a cessé de tourner depuis que vous vous êtes envolés.
Prenez soin de vous.
Bien à vous,
Isabelle