« Brame du cerf dans la forêt indienne »
10/10/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Ce matin, le brame du cerf dans la forêt indienne qui m’entoure m’a replongée deux années en arrière…
Je viens soudain de comprendre pourquoi tout me poussait à partir.
Pourquoi au début cet endroit qui me semblait si magique et si intrigant est devenu peu à peu un cauchemar.
Non, ce n’était pas à cause de l’environnement, ni du lieu, ni du paysage, ni de l’énergie si particulière du Pays Cathare.
C’est bel et bien le voisinage proche qui a brisé le beau rêve.
Mais je viens soudain de réaliser pourquoi il fallait tout cela.
Parce qu’autrement, je ne serais jamais repartie, tant je m’y plaisais…
Et en fait, un an après mon arrivée à Auroville, je réalise pourquoi ma place est d’être ici.
La rupture était donc inévitable, mais ça, je ne le savais pas avant !
Je me revois en lisière de forêt occitane, jumelles en main, traquer le cerf et les biches qui descendent sur le flanc de la montagne.
C’était la première fois que j’assistais à un tel spectacle, et j’avoue que c’était extraordinaire.
Et cette association d’idées vient de me donner la clef.
Ici ou là-bas, à une semaine près, le cerf brame dans la forêt…
Ici, là-bas, je revis la même expérience, mais à plus de 8000 km d’écart, c’est une sensation vertigineuse.
Je viens de comprendre cette parenthèse de 3 ans en Occitanie dans ma vie, elle me préparait à autre chose.
Autre chose de bien mieux, je le découvre à present ??
Voilà pourquoi des fois – toujours même – il faut savoir lâcher lorsque tout nous appelle à le faire.
Et ça, c’est la conscience des cellules qui parle, la mémoire du futur…
Bien à vous,
Isabelle