« Boutons de chaleur par la Poste »
28/07/2019 Bonjour à toutes et à tous,
En cette très chaude journée, je vous envoie tous mes boutons de chaleur par la Poste 😉
Ben quoi, c’est une façon originale et amicale de souhaiter un bon été à des proches, non ?
Parce qu’en plus je l’ai fait, en vrai !
D’abord j’ai passé UNE APRÈS-MIDI ENTIÈRE à trier tous mes boutons, chose que j’avais un jour commencée… et jamais finie.
C’est à dire deux boîtes pleines, il devait bien y en avoir un millier au bas mot…
N’empêche que c’est hyper délassant d’avoir la tête dans les boutons, assise sur le coco de la chambre 🙂
Toutes les mamans et grands-mères ont fait des générations d’heureuses et des heureux avec cette saine occupation 🙂
Elles doivent toutes se rappeler des sages petit·e·s que nous étions, occupé·e·s durant des heures à gratter dans la boîte à boutons !
Ben oui, j’ai régressé l’espace d’une journée et dieu que c’était bon de me revoir fouiller dans la boîte de mamie.
Ah ces boutons colorés, lisses, brillants, rugueux, bosselés, des petits, des gros, des ronds, des carrés, des longs, des minuscules même !
Sans compter qu’il y en a vraiment pour une fortune aujourd’hui de tous ces boutons transmis de générations en générations !
Parfois il y a d’autres trésors dans les boîtes à boutons.
A travers, souvent se glissent des médailles et même… des bagues 😉
Comme celle retrouvée pour l’occasion, qui est sans aucun doute aussi âgée que les boutons.
Si j’en ignore le créateur, son origine et sa matière sont tout à fait identifiables.
Elle est en aluminium gravé et vient de Verdun.
Semblable à toutes celles que les poilus confectionnaient dans les tranchées avec des douilles de l’ennemi et envoyaient à leurs proches.
Ensuite, j’ai fait tout l’inventaire des boutons en identifiant leur matière et viré d’office tout ce qui était plastique.
Je n’ai donc conservé que les VRAIS boutons, ceux qui sont écolo, inusables et recyclables à l’infini.
A commencer par la nacre de couleur crème, beige, rouge, jaune, verte, bleue, grise ou encore plus foncée.
Je me souviens que ma mère pour s’assurer qu’il ne s’agissait point de plastique la cognait contre sa dent, le son était très clair.
Ensuite, viennent les boutons de jais, une pierre noire qui devient très brillante au polissage, jadis industrie traditionnelle des Pyrénées.
En piquant avec une pointe chaude, il s’en dégage une odeur caractéristique de charbon, sinon c’est du verre noir.
Une pointe chaude est également un bon indicateur pour identifier des boutons en galalithe ou caséine.
L’odeur de poils ou de laine brûlée qui s’en dégage est facile à identifier.
Moins faciles à identifier sont les boutons en os, qui ne dégagent aucune odeur à la flamme, mais dont on peut parfois observer la structure.
Pour compléter l’inventaire, me resterait encore à énumérer les boutons en corne, bois, verre et céramique !
Désireuse ensuite d’expédier mon butin par la Poste, j’ai fait une drôle de découverte.
Si vous confectionnez un paquet par vous-même, à poids identique, il vous en coûtera 0,85 € de plus que pour l’achat d’un paquet prépayé !
Ainsi le même paquet Colissimo prépayé pour 5 kg à la Poste vous coûtera 12,50 € contre 13,35 € s’il est fait maison, incroyable non ?
Quant aux timbres, ils vont encore augmenter de 10% en 2020 annonce la Poste.
Faites déjà provision du timbre gris, l’économique, car ce sera le seul qui n’augmentera pas en 2020 et ils se fait de plus en plus rare…
Enfin, voilà les tarifs annoncés pour l’année prochaine :
- Rouge 1,05 € > 1,16 €
- Vert 0,88 € > 0,97 €
- Gris 0,86 €
Facile comme une lettre à la poste, qu’ils disaient…
Bien à vous,
Isabelle