« Bonjour s’il te plaît et merci »
09/12/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour s’il te plaît et merci – Crédit photo izart.fr
Bonjour s’il te plaît et merci
Je me prends à rêver qu’on devrait placarder cela dans tous les lieux publics comme privés, accueillant des humains.
Oui, c’est restrictif, puisque normalement les animaux ne savent pas lire, donc c’est réservé au genre humain.
Comme l’usage de la parole, du reste.
Donc chacun·e d’entre nous devrait avoir reçu de ses parents, éducateurs ou autres proches, des notions de communication entre humains.
Élémentaire pour évoluer harmonieusement avec ses semblables, non ?
Quand nos député·e·s adoptent un projet de loi pour interdire la fessée, ça me fait doucement sourire ces relents soixante-huitard.
Il est interdit d’interdire, ça parlera peut-être à certain·e·s d’entre vous…
Il faudrait aussi rajouter qu’il est de même permis et conseillé de saluer, de demander et de remercier, si si 🙂
Non, c’est pas passé de mode, ça ne le sera jamais du reste.
Parce que tout autre vivant m’est égal sur cette planète.
Animal, minéral, végétal et humain.
Et à plus forte raison mes semblables humains.
Je me souviens de ce qu’une dame me racontait à propos de son enfant.
« Jadis, quand il se levait, s’il était mal tourné, il pouvait rester des heures sans desserrer les dents pour me décrocher un mot ! Même pas bonjour… »
Ce fils, devenu père de famille nombreuse, n’a jamais su entretenir une relation harmonieuse ni avec ses semblables ni avec ses proches.
Ben en gros, c’est comme si t’es devant un PC et que tu n’en possèdes pas les codes d’accès, impossible d’établir la communication…
« J’aime pas quand tu fais ta méchante maman » me disait un des kids quand je lui faisais des remontrances 😉
Content pas content, j’en connais un rayon… mais nourri d’amour et de respect réciproques, il a intégré des codes qui facilitent la vie.
Sur le plan social, professionnel, affectif, c’est du pareil au même.
Quand on a reçu, enfant, un message cohérent et solide, c’est acquis pour la vie.
Bien à vous,
Isabelle
