« Bonjour la moyenne »
30/05/2015 Bonjour à toutes et à tous,
Bon, je me répète.
Le mardi c’est généralement chantier de pierres sèches.
Le mercredi randonnées dans le Mont d’Or le plus régulièrement possible.
Et le jeudi, c’est botanique, au grè du calendrier de Marie-Claire Buffière, cueilleuse ramasseuse professionnelle.
Donc, ce jeudi, en compagnie de l’excellente professionnelle qu’est Marie-Claire et d’un public nombreux et motivé, nous avons arpenté la campagne à la recherche de plantes typiques des terrains calcaires du côté de Oingt (69).
Groseilliers à maquereaux sauvages, églantines, daphné, genêt à tiges ailées, mais surtout orchis et autres ophrys étaient au menu de notre escapade.
Et au pied d’un front de taille abandonné, j’ai pu admirer de mes propres yeux et pour la première fois l’ophrys bourdon !
Autre première, dans le sous-bois, nous avons découvert une station de sanicle d’Europe, plante dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce jour 🙂
Et puis, pour l’anecdote, on a trouvé trace de graines de chénopode dans des reliefs de repas très anciens.
De la farine était également produite avec les graines broyées de cette plante comestible au goût très fin qui se rencontre fréquemment.
Sur les terrains calcaires, pousse aussi le mélampyre des champs, aux merveilleuses couleurs jaune et fushia.
Petit détour par un arbre qui est fort réputé comme porte-greffe pour les cerisiers : le cerisier de Sainte Lucie, de son nom botanique Prunus mahaleb, fréquent lui aussi en terrain calcaire.
Et puis, avec l’armoise qui se dressait en bordure de chemin, j’ai testé cette plante réputée soigner les migraines et les douleurs du dos.
Appliquée à même la peau, en cataplasme épais, quel étonnement de ne plus sentir cette douleur que je qualifierai de sciatique, ou quelque chose du genre qui provoque une douleur aiguë selon la position.
J’ai réitéré l’expérience ce WE et même résultat quasi immédiat.
Alors vous aurez bien compris que de découvertes en découvertes, on avançait mètre par mètre.
C’est pour cela qu’un promeneur de chien qui nous a retrouvé quasiment au même endroit à son retour, nous a lancé un joyeux : « Bonjour la moyenne ! »
Et ben oui, nous on se balade pas le nez derrière un chien, on ouvre les yeux 🙂
Et c’est ce qui m’a cependant poussée à retourner sur nos pas, pour lire une pancarte en bord de culture, que nous n’avions justement pas identifiée.
Que peuvent bien être ces petits arbustes aux fines feuilles, dressés sur des tuteurs et menés sur des fils ???
La réponse est sur la photo, Marie-Claire 🙂
Bien à vous,
Isabelle