« Bilan neurologique RAS »
13/09/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Bilan neurologique RAS, mais j’avais déjà testé dans le train, poste t-il en dernier commentaire.
J’ai juste étouffé un cri en voyant la photo.
Le bandage autour de la tête plus le port du masque sur le museau, ça faisait vraiment surréaliste…
Maintenant, tout se jouait contre la montre puisqu’il avait un car à prendre pour l’Espagne le soir même.
Et là il rentrait de Nantes en train, après s’être gamellé avec son vélo sur le trajet pour se rendre à la gare.
Désireux de limiter les bagages et le chargement, pour une fois, il n’avait pas emmené son casque !
J’avoue que de mon côté, je pense au moins une fois par jour à l’accident, sur mon vélo.
Parce qu’il y a toujours un moment où ça patine dans la boue, où un caillou ripe, où je passe dans une ornière, où une vache déboule soudainement…
Et là je me dis, si jamais tu te manges les dents ben, ça va faire très mal.
Alors je sers bien le guidon entre mes deux mains et je sers les dents aussi, régulièrement.
Je vérifie aussi toujours de bien tourner mon téléphone dans ma poche côté coque à l’extérieur, si jamais je venais à m’aplatir au sol.
De toutes façons, je suis sûrement moins expérimentée que lui et moins performante question physique et musculaire !
Là, pour le coup, il a reconnu qu’à 100 % il était à l’origine de cette chute pour cause d’erreur de pilotage.
Et quand j’ai pris de ses nouvelles, vraiment par hasard, ça venait juste de lui arriver.
Il a évoqué des douleurs vives aux côtes et à la tête.
Et même qu’il a embarqué son vélo dans le train sans pouvoir le plier, incapable de manipuler quoi que ce soit, au risque de se prendre une amende.
Ce qui fut le cas, 20€ de pénalités collés sans complaisance par le contrôleur, malgré le crâne et le tee-shirt maculés de sang…
Une fois rendu à destination et l’entraînement de foot annulé, ce fut destination… les urgences.
Il ne s’en tirait pas si mal finalement, avec seulement 5 points de suture sur le crâne et apparemment rien de cassé ailleurs.
Prêt à sauter dans le car, les urgences l’ayant juste empêché de repasser par son domicile, il se rendit au lieu de départ habituel dans la gare routière.
Sur ce dernier message rassurant, je m’endormis, il était déjà tard en Inde.
Le lendemain matin, je pris de ses nouvelles, et pour savoir aussi si son voyage en Espagne n’avait pas été trop inconfortable.
A mon grand étonnement, il se trouvait encore en France.
Pour cause de quai d’embarquement supplémentaire nouvellement créé et insuffisamment balisé, il avait raté le départ.
Quand c’est pas le moment… c’est pas le moment !
Bien à vous,
Isabelle