« Bienveillantes charrettes à pieds et à roues »
11/11/2017 Bonjour à toutes et à tous,
A peine démarré la rando de l’après-midi, voilà que sur le chemin, à hauteur du cimetière, nous croisons M. qui prend l’air devant la porte.
Je ne sais pas si je vous l’ai déjà présentée, mais M. est bien connue dans le village pour ses dons.
Elle est coupeuse de feu.
Et si je vous dis que le chef de la caserne du village n’est autre que son fils, étonnant non ?
Il y a quelques jours elle peinait à marcher, une grosse inflammation lui bloquant tout le pied, mais depuis, ça c’était arrangé.
« – Oh ben je viens avec vous, tiens… et tant pis si j’ai des sandales, je vais juste changer de veste.
– On s’en fiche, on va pas se montrer en ville 😉 »
Le plus drôle, c’est qu’elle ressort avec une autre veste mais toujours ses pantoufles aux pieds, enfin ses sandales, quoi…
Mais bon, demain, elle va mettre ses chaussures à talons pour aller à la cérémonie du village d’à côté.
Et comme je lui demande pourquoi elle va à celle d’à côté et pas à celle d’ici, c’est parce que ses petits enfants jouent dans l’harmonie et qu’ils vont défiler.
Oui, leur papa est trompettiste, enseigne la spécialité, et mêmeu qu’il est très connu commeu musicien-eu, il est passé à la télé-eu avé Patrick-eu Sébas-ti-en ! m’explique C.
C’est ça, je m’entraîne tous les jours à parler avé l’accent 🙂
On parle donc de pompiers, de musique, de cérémonie, toussa toussa…
Et en rigolant, je lui glisse que j’y vais demain, moi, pour découvrir le bar du village où après sera servi l’apéro offert par la municipalité 🙂
Ah ben voilà, pas loupé, ma réputation est faite, M. m’en pince le bras de joie…
Bienveillantes charrettes à pieds et à roues, véhicules du lien social, car le matin-même, nous avons déjà pris la voiture avec les copines pour aller faire le tour du marché, à la grande ville.
Houuuu !… presque 10000 habitants !
Reste plus qu’à accrocher nos boules de graines et admirer les petits oiseaux de la nature, ce matin, les sommets des montagnes étaient tout blancs autour de nous.
Bien à vous,
Isabelle