« Avec l’expression de mon fidèle souvenir »
10/06/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Avec l’expression de mon fidèle souvenir…
Ah, les jolies expressions qui se perdent 🙁
Elles se perdent à jamais, oui, en même temps que toute la paperasserie qui faisait office de support écrit.
Sauf pour celles et ceux, qui, comme moi, ont gardé et archivé, années après années, des décennies de correspondance sélectionnée et triée.
Pour les générations futures, bien évidemment.
Oui, fut un jour où j’ai bel et bien renoncé de remonter plus loin dans ma généalogie.
Pour commencer à raconter mon histoire, plutôt que de fouiller dans celle des autres.
Grâce à l’énorme courrier que j’avais déjà ventilé par années dans des classeurs, mais aussi grâce à une belle découverte faite en vidant mon garage.
Ah, la fameuse cantine bleue, fermée par une barre de fer cadenassable en travers des serrures, 20 ans qu’elle dormait sur la mezzanine…
Je savais bien que tôt ou tard, faudrait la descendre et mettre le nez dedans:(
Mais finalement, ça a été moins pire que je ne l’imaginais 🙂
Et même plutôt agréable de réaliser que maintenant, j’allais pouvoir rétablir le dialogue avec tous mes courriers précédemment archivés.
Ben oui, anticipant la vente de la maison de ma mère, j’avais récupéré et trié durant de longues heures, tous les courriers qu’elle avait conservés, dont les nôtres.
Avec, de mon côté, ses réponses à mes courriers, la boucle était bouclée 🙂
A cette époque, je vous le rappelle, la communication téléphonique était facturée à la minute près, et majorée quand il ne s’agissait pas d’un appel local, avec version plein tarif en journée et version minorée en soirée…
Mes kids ayant passé en Saône et Loire les premières années de leur vie, il était plus profitable pour eux d’aller passer quelques jours chez une grand-mère maternelle ne demeurant pas à proximité.
Plutôt que de se taper deux heures de route dans la journée pour lui rendre visite, même si on le faisait régulièrement.
C’est ainsi que je recevais des nouvelles de leurs vacances, et leur en voyais de mon côté durant leur absence.
A leur retour, c’était ma mère qui reprenait papiers et crayons pour leur rappeler tout ce qu’ils avaient fait ensemble, et programmer un prochain séjour pour faire la suite !
Mais on parlait aussi des petits riens du quotidien, des ami-e-s, de l’école, de la famille, bref, tout ce qui fait le monde !
Et finalement, toutes ces années de correspondance passant entre mes mains, je me suis rendu compte que c’était une richesse extraordinaire que j’avais amassée 😉
Notre vie, leur vie, chargée d’anecdotes, est à jamais gravée sur le papier.
Suis impatiente de pouvoir, un jour, tout ranger chronologiquement, année après année, mois après mois, puis jour après jour.
Et de constituer les classeurs chargés de notre histoire de famille.
Mon boulot s’arrête là.
La suite ?
Elle appartient à mes kids.
Je leur laisse le soin, quand l’envie les en prendra, de numériser toute la saga 🙂
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
C’est malin tes petites chroniques tiens ! moi qui avais pris la décision de tout brûler, tout le courrier que j’entassais depuis des années… voilà que tu vas me mettre des regrets si je le fais !
Alors alors, pas de panique… J’opte pour garder, trier, puis archiver et non pas tout laisser moisir en vrac ! Autrement, si ce n’est pas dans cette optique, vaut mieux tout détruire plutôt que ça tombe entre les mains de quiconque dans le futur, qui ne saura pas tout replacer dans le contexte, c’est sûr 🙂