« Aux pieds du Christ Rédempteur »
23/11/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Aux pieds du Christ Rédempteur, c’était sûr qu’il ferait voler son drone pour capturer le paysage, grandiose, j’avoue.
Au moins on pouvait le localiser à l’autre bout du monde, et accessoirement s’assurer qu’il était toujours en vie !
Moi, plus modestement, j’ai fait ma pause coco en rentrant, vélo en mode gitane, comme d’hab, c’est à dire la caisse arrière toujours pleine de bazar.
À environ 15000 km de lui, c’était mon autre bout du monde que j’ai immortalisé pour le fun, avec ma cargaison de noix de coco sur un vélo devenu presque cargo, on s’y croirait…
C’est plutôt ce quotidien que j’ai l’habitude de fixer sur la pellicule, pardon, sur la mémoire de mon portable-appareil-photo-réveil-chronomètre.
Trop tard pour apprendre à gérer un drone, en ce qui me concerne, ma passion pour les nouvelles technologies s’est limitée depuis belle lurette au téléphone et à la tablette.
Ceci dit, j’ai appris à gèrer quand même pas mal de trucs aussi côté informatique, et ça me suffit amplement pour l’utilisation que j’en fais.
Ceci dit, est-ce que la satisfaction d’être autonome et indépendant·e apporte de la sérénité ?
Extreme self reliance, j’ai noté ça sur un coin de mon téléphone, pour avoir une traduction plus précise.
Autonomie extrême, nous y voilà.
Ajoutez à cela une vision globale de la situation, un cerveau en mode hypervigilance, des sens toujours en éveil, bravo, c’est digne d’un parcours de survie au quotidien !
Peut-être que c’est imprimé à vie justement, comme un instinct né d’un sentiment indélébile ?
Peut-être est-ce ramer de plus bel et à contre-courant pour essayer de rejoindre le bord d’où s’est décrochée la barque ?
Le syndrome de l’abandon a pris les commandes, bienvenue à bord.
Bien à vous,
Isabelle