Petite chronique « Après l’exploitation de surface…

« Après l’exploitation de surface »

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27/03/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Après l'exploitation de surface - Crédit photo izart.fr
Après l’exploitation de surface – Crédit photo izart.fr

Après l’exploitation de surface, c’est à dire, forêt, bois, et pour ma part je rajouterai même humaine, l’homme s’est attaqué à l’exploitation du sous-sol.

Ainsi le pétrole, l’eau, les minerais firent-ils à leur tour les frais de la frénétique consommation humaine.

C’est avec ce discours toujours aussi pertinant que Deepika Kundaji a apporté sa contribution à la Water Matters Mela 2023.

Non, l’érosion du sol ne s’est pas produite naturellement, comme on le croit en arrivant sur ce plateau qui domine la mer du haut de ses 50 mètres.

Ainsi, le canyon de Kalapet s’est-il formé lorsque les hommes eurent commencé à couper la forêt locale pour construire Pondichéry.

Impossible de ne pas mentionner les ravages du colonialisme de l’époque, puis après, la vaste révolution verte en Inde, introduisant la chimie dans les cultures.

Là où poussaient jadis plusieurs dizaines de variétés de riz, de millets, on a introduit par exemple des cultures de cacahuètes.

Ces dernières, absolument pas indigènes, ont détrôné la noix de cajou locale.

Tout ça parce que la consommation importante des pays colonisateurs déterminait les priorités d’exploitation.

Ensuite, les grands arbres abattus localement ont fourni des bateaux pour acheminer les récoltes vers ces mêmes pays.

Inutile de s’étendre davantage sur les méfaits du colonialisme et les ravages locaux qu’il a induits.

Quand on voit que jadis 40% des villages étaient pourvus un point d’eau, stockée et réutilisée jusqu’à la dernière goutte, on mesure bien tout ce qui a été perdu.

Sans parler du gaspillage qui a accentué les sécheresse auxquelles il faut faire face à présent, on comprend bien l’importance de célébrer, une fois de plus, la valeur de l’eau.

Une visite en début d’après-midi avait déjà permis de pointer l’importance de maintenir par le contrôle une qualité de l’eau irréprochable.

Ainsi le Laboratoire ADN, entreprise privée locale, offre t-il dès à présent d’analyser l’eau et les denrées alimentaires, puis se dotera par la suite d’une spécialité chimie.

Tous ces échanges constructifs méritaient bien que j’y consacre tout l’après-midi ainsi que le début de ma soirée, mais je ne vous raconte pas la fatigue en rentrant…

Bien à vous,

Isabelle




« rien ne peut être amélioré »


Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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