« Après Le Grand Bal »
08/03/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Après Le Grand Bal, je n’ai pas eu le coeur à aller danser, malgré l’invitation de l’organisatrice de l’événement.
C’était pourtant, une fois de plus, un très bon choix de l’équipe du Cinéma local.
Mais curieusement, en plein scandale après l’imposture Violanski et compagnie, ce film de 2018 a ravivé l’ambiance malsaine.
Les paroles de toutes jeunes femmes ont eu malheureusement tôt fait de me ramener à l’actualité.
Elles confiaient leur malaise lorsque tous ces messieurs bien plus âgés fonçaient sur elles pour les inviter à danser…
Et que rares étaient celles qui osaient décliner l’invitation, tandis que les autres acceptaient à contrecœur.
Non mais là j’ai carrément pété un câble.
Vous ne voyez pas le ridicule de la chose ???
Et si nous, les femmes, on se ruait fébrilement sur les petits mecs de l’âge de nos fils pour les inviter à danser ???
Ça aide de déplacer la scène dans la peau de l’autre sexe pour apprécier la situation, non ?
Ben voilà, deux ans après, c’est plus dans le noir sur une piste de danse qu’on affronte le prédateur…
Après Le Grand Bal, c’est en plein jour qu’on fait le grand déballage.
Et là, y’en a un paquet qui fuit la queue entre les jambes.
La caravane passe, les chiens aboient, écoutez les couillus hurler avec la meute, jamais été aussi courageux ?
Tiens d’ailleurs, bizarre, dans mes relations mâles – hors famille proche car je sais que je peux compter sur eux – ça bronche pas ?
Y’en a point qui affichent ouvertement leur indignation et/ou leur solidarité envers les femmes, en cette période particulièrement trouble ?
On aimerait bien des fois pouvoir compter sur vous pour ne plus nous faire laminer ou agresser par vos semblables…
Et si, plutôt que de rire grassement sous cape avec vos pairs autour d’histoires graveleuses, vous vous illustriez en prenant part à l’évolution de l’homme ?
Faites-nous honneur !
Vous argumentez n’avoir pas tous femme ou fille ?
N’oubliez jamais que votre mère pourrait être tout aussi bien la prochaine victime…
Tiens d’ailleurs, il y a fort à parier qu’elle ne vous a jamais tout raconté…
Bien à vous,
Isabelle