« Partis acheter des vaches »
15/05/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Après avoir attendu une bonne quinzaine de minutes, nous concluâmes finalement qu’ils étaient partis acheter des vaches.
Après avoir patienté dix minutes, on pensait qu’ils étaient en train de les traire pour faire la crème.
Après seulement 5 minutes d’attente, nous étions encore heureux de constater que la crème brûlée ne sortirait pas du congélateur.
Après nos deux soupes et un assortiment de paneer mariné, nous nous étions laissés tenter par un petit dessert pour finir agréablement le dernier dîner indien.
Juste avant, nous venions de quitter un établissement local, certes, mais qui n’avait plus rien à nous proposer pour dîner.
Ce n’était pas un verre de menthe et concombre glacé, bien agréable, qui allait nous remplir le ventre !
L’idée nous avait soudain pris de célébrer la dernière soirée passée ensemble autour d’un bon repas.
Après plusieurs mois entrecoupés de séjours ici et là, voire même ailleurs, notre collocation allait toucher à sa fin et j’envisageais mon prochain célibat avec un plaisir non dissimulé.
Plus de ventilo imposé à toutes heures du jour et de la nuit.
Plus de repas pris à heures régulières.
Plus d’histoires de vélo dépassant allègrement les trente minutes réglementaires.
Plus d’installation de fortune pour dormir au sol sur un matelas de yoga ou dans un hamac sur la terrasse.
Plus de fauteuils, chaises, table, bureau encombrés de vêtements, de chaussures ou d’accessoires de foot et de vélo.
Plus de câbles de rasoir, tondeuse, chargeur, batterie, ordinateur, écran et casque s’entremêlant gaiement sur le carrelage.
Ce fut un grand tri suivi d’un grand vide.
Pour vous dire, même les vélos ont suivi, et d’un, et de deux, et de trois et de quatre… yes !
Bien à vous,
Isabelle