« Alcoolique puis acétique »
28/06/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Alcoolique puis acétique, vous devez bien vous demander de qui il s’agit…
Alors d’abord il ne faut pas confondre acétique et ascétique.
Si acétique se dit de l’acide qui a odeur de vinaigre, ascétique lui, tient de l’ascèse.
Et non, je ne vais pas vous parler d’une personne qui a eu une vie de débauche avant de chercher à atteindre la perfection.
Je vais vous parler plus pragmatiquement de… vinaigre et de kéfir !
Parce que l’air de rien, j’ai fait quelques petites – mais pas si petites finalement – recherches qui m’ont amenée à… arrêter de préparer et boire du kéfir !
A la base, le kéfir, c’est une boisson fermentée agréable, à base de grains de kéfir, de sucre, d’eau, de citron et figue.
Vous mélangez le tout et laissez fermenter une première fois F1, c’est la fermentation alcoolique, durant laquelle le sucre se transforme, ne reste que du fructose.
Ensuite vient une deuxième fermentation F2, à bouteille fermée, durant laquelle la première fermentation se transforme en fermentation acétique, plus d’alcool !
On évolue donc d’une fermentation alcoolique F1 – vin – à une fermentation acétique F2 – vinaigre – donc pas d’alcool ni dans le kéfir ni dans le vinaigre !
Déjà une première réponse à toutes mes interrogations, et les vôtres aussi peut-être, de l’intérêt de deux fermentations ?
Ensuite, j’avais un doute que j’ai cherché à confirmer ou infirmer au sujet de l’acidité du kéfir.
Mon intuition était la bonne, car au dosage, mon papier pH indiquait un indice de 3 !
Pour celles et ceux qui ont un peu l’habitude de jongler avec ce simple papier révélateur, 3 c’est TRÈS acide, le pH idéal neutre se situant à 7.
Bon, je me suis dit, peut-être que ça vient de l’eau, why not ?
Alors dans ma cruche, elle est à 5, c’est déjà pas fameux, acidité de départ.
Pour en avoir le cœur net, je suis ensuite allée vérifier à la fontaine à eau où je me sers pour remplir ma cruche, même dosage, pH 5.
Donc, mon eau étant déjà acide à la base, le kéfir l’acidifie encore plus, mes doutes se trouvèrent confirmés.
Oui, je sais, on va me dire, mais c’est plein de probiotiques le kéfir !
Et ?
S’il faut mettre en danger son équilibre acido-basique pour ingérer des probiotiques, où est l’intérêt ?
Autant manger des yaourts, ils en sont plein, également sans sucre c’est possible !
Et si c’était un effet de mode qui donne sa popularité au kéfir, tout comme au kombucha ?
On cache son addiction au sucre derrière une boisson miracle au mille vertus… jamais prouvées en laboratoire jusqu’à présent !
Oui, j’ai eu du mal avec le goût sucré du kéfir, bien que j’aie réduit environ de moitié la quantité de sucre préconisée, c’est à dire 50 g/litre.
Mais comme je ne consomme aucun sucre dans mes boissons, thé, tisane ou café, mon organisme a rapidement donné l’alerte.
Très difficile de se passer complètement de sucre ajouté dans l’alimentation d’aujourd’hui, un vrai poison auquel le corps est très dépendant.
Juste une cuillère de confiture dans mon yahourt, pas de danger à cette dose-là, mon corps me dit merci de l’avoir définivement sevré du sucre.
Et puis dernière info aussi intéressante qu’importante, le pH du sang humain est toujours constant dans le corps.
Cela signifie que ce sont vos organes chargés de le filtrer qui vont travailler, parfois beaucoup trop, pour rétablir l’équilibre acido-basique…
Bon, prochainement je vais vous raconter l’histoire d’un autre mythe que j’ai aussi patiemment détricoté.
Et ça produit déjà l’effet d’une petite bombe (salée) autour de moi… le sel de l’Himalaya vous connaissez ?
Bien à vous,
Isabelle