« Accro aux jeux vidéo »
19/12/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Accro aux jeux vidéo, c’est apparemment la nouvelle passion de mon voisin, après la musique plein pot et les films d’action en mode réel.
Bon, la bonne nouvelle, faut toujours en trouver une, c’est qu’il a laissé une addiction pour une autre, il ne les pratique pas toutes en même temps…
Des voisin·e·s indienn·e·s, j’avoue quand même que c’est la hantise de tout le monde, et j’en ai eu de cuisantes expériences.
Avant de me faire taxer de raciste ou de communautariste, je vais vous expliquer le contexte qui est climatique, social et culturel.
Dans un pays où l’esprit collectif prime sur l’individu, il n’y a plus d’intimité, et encore moins avec le voisinage.
Tout le monde parle bruyamment, de jour comme de nuit, avec une voix forte qui va couvrir celle des autres, on s’interpelle d’un bout à l’autre de la rue, du magasin, de la résidence.
Déranger le voisinage, c’est une notion qui n’existe simplement pas dans la culture indienne.
Cela s’explique déjà en partie parce que la plupart des maisons sont dépourvues de vitres aux fenêtres, à cause de la chaleur, surtout ici dans le Sud, et que la vie se passe à l’extérieur, dans la rue.
Evidemment, ici tout ne se déroule pas comme ça dans les autres communautés.
Personnellement, j’ai lâché l’affaire, malgré les conseils de certaines personnes m’incitant à manifester mon mécontentement.
L’autre soir, chez des amis, nous étions 3 à discuter en terrasse, murée et couverte, je précise, lorsque notre hôte a reçu un message de la voisine.
Elle l’invitait maintenant, soit à fermer ses baies vitrées, soit à discuter à l’étage.
Bon, j’ai gardé mes réflexes de France pour causer le moins de nuisance à mon voisinage, j’apprécie la pareille tout autant, ça s’appelle le bien vivre ensemble.
Donc je ne gueule jamais, et je contrôle toujours les décibels qui sortent de ma bouche, tellement que ceux des autres m’incommodent.
Alors j’ai suggéré que nous poursuivions la conversation en mode ASMR et ça a été très sympa d’expérimenter la chose.
Bon, ça a duré un moment et après j’ai quitté tout ce petit monde pour me plonger dans la très silencieuse nuit noire.
Bien à vous,
Isabelle