« A la première déflagration »
16/09/2023 Bonjour à toutes et à tous,
A la première déflagration, on a tous tourné la tête en direction de la lumière qui avait soudain baissé d’intensité.
A la seconde, on a vu que l’arrière du vélo s’était affaissé.
Difficile de continuer à jouer dans ces conditions alors que déjà nous nous éclairions au phare de vélo.
Faut dire que dehors il tombait des cordes et que le courant avait été coupé peu de temps après le début du jeu.
Le vélo fin prêt pour la course matinale du lendemain avait une fois de plus montré des signes de défaillance.
Je ne saurais dire combien d’aller-retours son heureux propriétaire avait fait dans la journée, courant du vélo aux réparateurs pour préparer l’engin.
Soit à pied, la roue à la main, soit en moto, la roue dans le dos, c’était selon le service nécessaire.
Oui parce que c’était soit l’un soit l’autre des réparateurs pour régler le truc en fonction de la problématique rencontrée.
Mais là j’avais été prévenue qu’en cas de déflagration dans la nuit ce ne serait que le tubeless qui avait lâché.
En anglais d’ailleurs, sur les pneus du vélo c’est écrit en gros NOTUBES.
Il a déjà dû m’expliquer maintes fois comment ça fonctionnait, mais je n’ai toujours pas imprimé pourquoi parfois il fallait placer une chambre à air dans un pneu tubless.
Pas compris non plus pourquoi il encombrait la salle de bain avec sa roue et du savon pour mettre en place ce fameux tubeless…
Manque de bol, l’incident est arrivé, et malheureusement plus tôt que prévu.
Bon, moi je n’y connais rien ni en pneus ni en jeux de société, mais force est de constater que les deux sont parfois prise de tête.
On a quand même réussi à finir dans la pénombre la partie de châteaux, de monastères et de paysans dispersés dans la campagne audoise.
Ben oui, parce qu’aussi étrange que cela puisse paraître, le jeu portait un nom qui m’était jadis bien familier : Carcassonne.
Bien à vous,
Isabelle
