« A la lumière de la lune »
08/08/2020 Bonjour à toutes et à tous,
A la lumière de la lune, je me suis quand même bien demandée qui avait ainsi pu influencer les astres de ce vendredi ?
La lune, elle-même, en rapprochement avec Neptune, allez savoir ?
Ce matin-là, pour une fois que j’arrivais de bonne heure à la poste… ce fut un raté.
J’ignorais moi-même qu’elle n’ouvrait qu’à 9:30.
Qu’à cela ne tienne, j’allais d’abord passer au village tenter de retrouver une amie à la boulangerie.
Raté (bis), nous nous croisâmes à bicyclette alors… qu’elle en sortait.
Juste le temps d’échanger deux mots au carrefour, car les bruits d’échappement et le soleil qui tapait dur déjà eurent raison de notre courte rencontre.
Dans la suite de mon programme, je passais tout de même à la boulangerie.
Mais là je me fis doubler dans la file d’attente par une, comment dire, Madame Made in Europe d’un certain âge qui se la pètait grave sous ses airs d’antiquité (mal) restaurée.
Elle s’empara alors du dernier pain sans gluten qui restait en rayon, le tatant de tous ses doigts avec une moue parce qu’il était de la veille.
Je me contentais donc d’une part de tarte et d’une part de gâteau au chocolat toutes deux sans gluten, faisant deuil du pain une fois de plus.
Mais soudain, la Madame après moultes tergiversations à la caisse, décida de ne pas acheter le pain et le rendit à la vendeuse.
Quelle aubaine, je crois bien que je salivais déjà !
Après que la vendeuse eût noté le prix de tous mes achats sur l’emballage gris des pâtisseries, je me rendis de même à la caisse en toute confiance.
Mais là, patatrac, le terminal pour l’Aurocard ne fonctionnait pas, damned ?
La caissière me suggéra alors de mettre de côté mes achats, le temps d’aller retirer des espèces ou de sortir ma CB.
De rage, j’abandonnais le tout sur le comptoir et tournais les talons illico.
Si près du but…
Qu’à cela ne tienne, je décidais de m’arrêter à une autre boulangerie sur le chemin du retour, avec un peu de chance.
Et bien non, décidément c’était pas mon jour de chance.
Dans le secteur, on ne trouvait pas de pain sans gluten avant midi !
Je me rabattis alors sur deux muffins banane/chocolat sans gluten – après tout ce n’était pas de trop – et les règlais cash, pas de terminal ici, c’était sans ambiguïté.
Je fis ensuite un retour par la case poste, et ce fut heureusement très rapide.
Me restait encore à me rendre à la ferme pour récupérer mon panier hebdomadaire de fruits et légumes, puis à effectuer mes achats d’épicerie.
Et tandis que je chargeais minutieusement toutes mes denrées sur mon super vélo, je vis une dame qui m’observait avec intérêt.
Une fois de plus, j’ai eu droit à des félicitations pour l’efficacité de mon équipement, homemade comme je lui dis !
Ah oui, je ne vous ai pas raconté, j’ai aussi renforcé le fond de mes sacoches qui étaient trouées à cause des frottements, avec des bidons de plastique coupés à moitié.
Super efficace l‘upcycling, et comme vous le remarquerez sur la photo, du fait de leur rigidité, à présent mes sacoches ne frottent plus sur les pièces mécaniques !
Franchement, des fois je m’épate moi-même ?
Mais bon, vu que j’ai tout sous la main pour bricoler tranquillement à la déchetterie, c’est que du bonheur !
Me restait, après tant d’émotions et de coups de pédales, à prendre un bon déjeuner dans ma cantine préférée, après avoir posé toutes les courses.
Puis enfin de rentrer et me poser définivement devant un café et savourer mon muffin au chocolat.
Et là, dernière grosse déception, pour couronner le tout, ce gâteau-là avait un unique goût.
J’avais malheureusement oublié cet horrible détail commun en Inde à pratiquement tous les magasins alimentaires et les restaurants, c’est 100% sucre…
Bien à vous,
Isabelle