« A J-2 je suis prête »
12/05/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Pour une fois, j’ai cette immense satisfaction d’avoir fait les choses dans les temps, comprenez, à J-2 je suis prête.
On a fait un dernier pique-nique sur la plage ; oui j’avais tout préparé la veille, où une mer déchaînée n’a permis de faire qu’une brève trempette.
Et puis peu après le repas avalé, on a trouvé qu’il commençait à faire bien chaud, même s’il n’était guère plus de 10:00.
C’est pour cela que je ne m’expose ni me baigne sans ma tunique légère, histoire de protéger mon dos et mes épaules des coups de soleil sournois.
A ce propos, j’en ai remarqué un ce soir qui avait le haut du corps bien rouge, ceci explique sans doute sa longue sieste de l’après-midi, le coup de chaleur n’était pas loin…
Pendant ce temps-là, je me suis empressée de finir les préparatifs, ici un sac à réparer, là une maille à resserrer, ailleurs une machine à faire tourner.
Sans panique donc, cette fois j’ai ouvert un coussin garni par mes soins de kapok, pour en extraire une partie du contenu.
Elle a servi à remplir un autre coussin qui va partir dans les valises.
C’est un cadeau promis depuis longtemps, et aucun souci pour la garniture du mien, les longues capsules de kapok commencent tout juste à tomber sur la route.
Le coussin est donc bien garni, emballé et protégé pour voyager sans encombres, zéro crainte d’eau ou de tassement.
Ensuite, j’ai presque fini d’étiqueter une vingtaine de sachets plastique de récup, préalablement remplis des dernières graines bien sèches.
Elles iront rejoindre leurs sœurs fraîches, elles-mêmes préservées dans un sac isotherme placé au frigo.
Et pour finir, j’ai fait tremper dans du vinaigre blanc la belle paire de ciseaux trouvés dans la terre, alors même que je faisais mon tour du soir à vélo.
Comme d’hab, la synchronicité a fonctionné à fond, car la veille j’entendais parler d’une sacoche si convoitée par Monsieur.
Le lendemain je la trouvais en second hand, of course, et elle fut immédiatement adoptée.
Bon cette fois je n’ai pas écrit par hasard, et lui-même non plus, d’ailleurs, il n’a pas soulevé ce détail…
Bien à vous,
Isabelle