« A fond la cuisine »
26/02/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Non, je n’ai pas récuré à fond la cuisine.
Certes, à fond la cuisine, ça sonne un peu comme à fond la forme !
Bingo, c’est dans les casseroles que j’active mes mains, en me félicitant d’avoir acquis, il y a peu, une poêle à dosa.
Poêle à dosa, à crêpes, à wrap ou à pancakes, franchement, celle-ci remplit son rôle à merveille.
Les mains dans la pâte, des fois je me souviens de comment, jadis, je composais mes menus pour la maisonnée, dans la voiture, en rentrant du travail.
Après, c’est comme ça qu’on devient des championnes de l’improvisation, du minimalisme, et de… l’économie.
Certes, je n’en demandais pas tant au début, mais quand tout est arrivé, j’ai accepté le challenge et relevé le défi.
En fait, c’est ça Auroville, il faut avancer vers l’inconnu en toute confiance, s’abandonner.
Tellement facile à dire, comme ça, le nez dans le papier !
Mais force est de constater que quelque chose, ici, pourvoit systématiquement aux besoins les plus élémentaires.
J’ai comme ça constitué mon kit de cuisine de base, avec des ustensiles et poteries glanées à droite et à gauche.
Idem pour ma boîte à couture qui s’est remplie pas à pas avec des accessoires de récupération.
Un autre jour je recevais un lot inespéré de fusains, pastels et pinceaux, le tout de seconde main, comme le reste.
Côté vêtements, tout est à disposition gratuitement au Free Store où, tour à tour, on dépose et on emporte.
Du moins c’est peut-être aussi dans l’ordre des choses lorsque l’on met ses services à disposition de la communauté.
En effet, après avoir visionné pour la deuxième fois, mais au cinéma local ce coup-là, le documentaire de Jean-Pierre Elkabbach et Nicole Avril, le ton me questionne.
Tant de conviction, tant d’idéaux, tant de motivation, de sincérité, d’élan… que reste t-il de ces puissants témoignages filmés en 1973 ?
Où en est la communauté telle que définie par Mère, encore dans son corps à cette date-là ?
Dommage, dans la salle, cette fois-ci, on ne se bousculait pas…
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
et oui, ce serait intéressant si tu faisais une petite enquête sociologique… que reste-t-il de tout cet élan initial ? peut-être encore beaucoup plus que tu n’imagines ?
Justement non, car à Auroville chacun.e est censé.e agir en conscience donc personne ne se permet d’évaluer ou de juger qui ou quoi que ce soit ??