Petite chronique « A d’oeufs c’est mieux…

« A d’œufs c’est mieux »

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26/03/2025 Bonjour à toutes et à tous,

A d'œufs c'est mieux - Crédit photo izart.fr
A d’œufs c’est mieux – Crédit photo izart.fr

A d’œufs c’est mieux, ok j’ai fait un jeu de mots foireux mais c’est pour la bonne cause, la petite chronique « A deux c’est mieux » existait déjà.

Figurez-vous que ce matin-là, partie arroser le jardin de très bonne heure parce que la chaleur arrive, j’ai eu droit à un beau spectacle.

Quand je suis arrivée pour arroser le coin où j’avais repéré ce nid, j’ai constaté avec bonheur que la maman était toujours en train de couver.

Oui, pour moi c’est toujours comme ça, c’est toujours une maman, cherchez pas.

Et d’ailleurs, si ça avait été un papa, ça se saurait, parce que la science n’aurait pas manqué de communiquer au sujet de cette information de la plus haute importance.

Alors quand, je ne sais pour quelle raison, la maman s’est soudain envolée, j’en ai vite profité pour regarder ce qu’il y avait dans le nid.

Il y avait là dedans deux gros œufs brun tachetés, et je dirais même presque appétissants, car curieusement il ressemblaient beaucoup aux œufs de Pâques en chocolat !

Bon, la maman n’était pas revenue quand j’ai quitté le jardin, affaire à suivre…

Ces histoires de mamans et de nids, ça m’a appelé une conversation pas piquée des vers que j’ai eue dernièrement.

Mon interlocuteur me racontait donc que cela faisait 2 ans qu’il n’avait pas vu ses enfants et que son proche séjour en France était vraiment devenu indispensable.

Moi j’ai répondu vaguement que lors de mon récent séjour en France, il s’était écoulé le double de temps que lui avant que je ne revoie mes enfants.

Alors comme apparemment cette personne aime plus se faire plaindre que contrarier, elle a avancé l’argument du… nombre d’enfants.

Manque de bol, j’en ai plus que lui, mais je n’ai rien dit, ni même une troisième personne qui assistait à la conversation, et s’en délectait, sachant, elle aussi, combien d’enfants j’avais.

Voyant que je lui tenais (un peu) tête, il a ensuite avancé l’argument que c’est surtout sa femme qui ne saurait supporter de rester si longtemps sans voir ses enfants.

Bon, soit dit en passant, leurs enfants doivent être sensiblement de la même génération que les miens.

Il paraît quand même, qu’autour de la trentaine, nos enfants devenus de jeunes adultes, sont normalement en capacité de se débrouiller sans papa ni maman.

Mais voilà que le fameux syndrome du nid vide vient enrayer la belle et parfaite mécanique de la nature !

Je crois que c’est sa conclusion qui m’a achevée quand, pour avoir le mot de la fin, il a lâché d’un air très convaincu, c’est normal, hein, c’est une maman…

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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