« A défaut d’admirer la plage »
16/07/2022 Bonjour à toutes et à tous,
A défaut d’admirer la plage artificielle, on peut toujours admirer le contraste des différentes couleurs qu’offrent le ciel, la mer, le sable et les gros cailloux sur le cliché.
Pas trop vu de déchets ce jour-là, du moins depuis la Promenade, car je ne me suis pas plus aventurée sur la plage.
Juste un aller-retour avant de pousser la porte du cabinet dentaire avec confiance.
Et puis j’ai eu une pensée pour toi, mon cher père, car je ne sais si c’était juste une coïncidence ou tout un symbole qui s’est manifesté.
Ben oui, est-ce vraiment le fruit du hasard que de se faire extraire une dent précisément le jour de ton anniversaire ?
Celle qui, dans le livre d’Estelle Vereeck, parle d’elle-même.
« (…) Se libérer socialement en s’affranchissant du père éducateur.
(..) La personne a le besoin urgent de se détacher d’une certaine façon d’être, de laisser tomber un passé révolu ou de se libérer d’un comportement dans lequel elle s’enfermait.
Il est temps de muer, d’opérer en soi ou dans ses habitudes une transformation importante ».
Message bien reçu ce jour-là, aussitôt dit aussitôt fait, car j’étais déjà passée à autre chose, ça ne pouvait pas tomber mieux.
Comme j’adore vivre de nouvelles expériences tout autant que je déteste m’enfermer dans des habitudes et plus encore dans le passé, next !
Rappelez-vous déjà dans quelles circonstances se sont brisées couronne et racine.
Bon, j’avoue que la dent en question a montré un petit peu de résistance mais je l’avais déjà bien préparée à lâcher prise avant extraction.
En deux fois et en deux morceaux, trente minutes après c’était réglé.
Après avoir jeté un oeil sur les chicots ; ça va, pas trop de sang, je leur ai fait mes adieux.
J’ai remercié, payé puis salué le dentiste de même, en évitant de lui dire à bientôt, tout en le rassurant, chacun son tour, non je ne rentrais pas seule.
Une heure après, j’avais droit à ma double glace.
Mais pas de chance, aucun des deux parfums de fruits n’avait de goût dans ma bouche aux papilles encore profondément anesthésiées…
Bien à vous,
Isabelle
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