« 69 c’est tempête sous la couette »
03/11/2017 Bonjour à toutes et à tous,
« – Allez tu viens ?
– Bof, moi… franchement 🙁
– Mais juste pour passer un moment avec nous ! »
Je ne voulais pas aller au loto du village.
Je suis allée au loto du village.
Parce que c’était pour accompagner mes voisines et que c’était marqué tapas sur l’affiche, et que j’avais pas fait quatre heures.
En passant par la case distributeur, de l’unique banque du village, j’ai remarqué avec plaisir qu’ici ils proposaient des retraits d’argent à partir de 10€ 🙂
Bon, y’a toujours pas foule dans l’ancienne gare à 17:30, principalement des vieilles dames accompagnées de leurs petits-enfants en vacances, et quelques grappes d’ados.
Je reconnais quand même quelques personnes dans la salle, dont les deux dames rencontrées à la bibliothèque, qui guettent mutuellement l’ouverture des volets l’une de l’autre au réveil…
Mais si le loto est organisé au profit de la Croix Rouge (je lui fais confiance pour placer l’argent…) pour venir en aide aux sinistré-e-s, le prix du carton est dissuasif, à 10€ les trois.
C’est vendu par trois ou rien.
Rien pour moi 🙁
Enfin à 18:30 début des festivités et annonce des numéros dans la joie et la bonne humeur, youpi !
Après 6 la queue en l’air, et 9 la queue en bas, arrive le 69 tempête sous la couette, la chaude ambiance a de quoi nous surprendre 🙂
Dans la foulée on a aussi retenu 20 sans eau, 51 le ricard comme je l’aime, 22 la petite camionnette bleue, 89 la mamé et 90 le papé qui ne sont pas encore couchés 😉
Bon y’a juste un moment, on ne sait pas si c’est sous l’effet de la fatigue, d’une accentuation de l’accent ou pour la rime, mais on a clairement entendu 69 tapette sous la couette…
Ah l’accent… nous nous sommes même entraînées à compter avec l’animatrice, [sɛ̃kaNtð], [vɛ̃tð], [trɑ̃Ntð-katrð]… que du bonheur !
Et j’ai aussi appris une nouvelle expression, quand au micro la dame a remercié pour le camionnage 😉
Deux heures plus tard, tout était bouclé, et on n’avait gagné à ma table ni jambon, ni repas au restaurant, ni visite de château, ni filet garni, ni aspirateur à main (?) ni bouteille…
On n’a pas eu droit non plus aux tapas, alias des brochettes de magret de canard découpées sous nos yeux à même la table, sans gant et à température ambiante, parce qu’elles n’avaient pas commencé à cuire.
Mais réflexion faite…
Alors dans ces conditions, nous sommes rentrées nous restaurer chacune chez soi.
Et moi, je me suis détaillé illico 3 pommes de terre en frites, histoire de me passer l’envie qui m’avait rongée durant tout le loto !
Bien à vous,
Isabelle
4 comments
oh ! bonté ! j’imagine bien l’ambiance ! tes petites chroniques, ça vaut bien un voyage au bout du monde… je me croyais revenue en 1950 quasi ! et pour les frites on a dû en manger ensemble, car hier à l’aéroport de Bhubaneswar, en attendant notre vol pour Delhi, c’était le seul plat au prix accessible au restaurant et on avait quand même un peu la dalle avec la copine ! et vive les frites !
Et vive les friiiites ! Tu vois qu’on voyage ensemble même à distance, va savoir si on ne le refera pas en direct 🙂
De souvenir, les patates sont délicieuses en Inde… Un petit goût sucré :))
Allez, chiche on va ouvrir un forum sur les pommes de terre indiennes ! Et vous ça vous rappelle quoi ? Merci pour le partage les amies 🙂