« 4 cambriolages et un enterrement »
06/05/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Ça sonnerait presque comme un titre de film, 4 cambriolages et un enterrement, même si le chiffre de 3 ou 4 n’a pas été confirmé à ce jour…
Il n’empêche que cette triste série d‘événements a eu lieu au même endroit, et quasiment dans le même intervalle de temps.
Etrange me direz-vous, alors que la communauté est de nouveau ébranlée par des actions tout aussi soudaines que violentes.
Quand elle me montre des photos de ce qu’elles ont construit et aménagé avec amour, de leurs propres mains en 1978, ça fait mal au coeur.
Ça fait mal au cœur de voir que les bull à présent s’en prennent aux bâti.
Et juste après que le Green Tribunal ait confirmé le statu quo concernant la destruction des arbres.
Simple coïncidence sans doute, il n’empêche que… mais aussi comme l’impression que la violence d’évènements d’un côté trouve un écho ailleurs.
A la voir monter l’escalier en se cramponnant à la rampe, j’ai bien compris combien ces actes insensés l’avaient particulièrement affectée.
Surtout que c’est bien connu, à Auroville on manque cruellement de logements…
Alors quid de l’intérêt de démolir de l’existant habitable pour laisser place à une route censée accueillir… des bagnoles ?
Le pourquoi du comment m’échappe, et ça doit être de plus contagieux.
En effet, nombre de mes congénères présentent les mêmes symptômes…
Pourquoi, oui, pourquoi une fois de plus faire preuve de violence sans discernement pour asseoir son pouvoir, à moins que ce ne soit son égo ?
Bon, en tout état de choses, et malgré l’immense lassitude qui s’abat à nouveau, des liens se tissent, des gens agissent et réagissent, se regroupent, s’organisent et ripostent.
Des fois je me dis qu’on va agir comme les petites abeilles, c’est à dire faire toutes et tous vibrer nos petites ailes ensemble.
Parait que la technique est efficace en France pour bouter le frelon asiatique hors de la ruche…
Bien à vous,
Isabelle
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