« 30 mn de vélo par jour »
31/03/2024 Bonjour à toutes et à tous,
30 mn de vélo par jour, c’est en fait le temps que je lui ai accordé pour me parler de son vélo, de ses vélos plus exactement.
Certes, tout le monde n’a pas l’honneur de cohabiter avec un collectionneur de vélos.
Parce que j’appelle ça un collectionneur, moi, quelqu’un qui ramène, en Inde, un vélo de France, puis ensuite un autre vélo de Malaisie.
Sans oublier les deux déjà achetés en Inde, of course.
D’après vous, où commence le sportif, où commence le collectionneur ?
Bon, j’avoue que j’arrive à saturation en matière de retour d’expérience.
La seule passion que je partage avec lui, c’est de me déplacer à vélo.
Autant vous dire que je n’ai aucun plaisir à écouter ses choix en matière de pneus, avec ou sans chambre à air, de guidon, de pignon, de selle ou de chaîne.
Je subis les récits de ses virées de jour comme de nuit, de ses dizaines d’arrêt pour regonfler des pneus tubeless, du budget qui explose bien au-delà de ses prévisions,
Ensuite, vient le grand débat de savoir quel vélo il va démonter, ramener, adapté ou vendre, c’est selon l’humeur…
Ce jour-là, nous avions décidé d’aller à Pondy en vélo.
Ou pas.
On devait se recontacter, chacun étant occupé de son côté dans l’après-midi.
Mon dernier message a été pour le prévenir que je partais à vélo avant de passer mon téléphone en mode avion.
Une heure plus tard, il me rejoignait, surpris de me voir si motivée.
Mon vélo avait chargé, j’avais bu et pissé, what else, let’s go !
Mais on a fait à peine, quoi, deux kilomètres que je me suis arrêtée sur le bas-côté.
Le phare avant de mon vélo ne fonctionnait pas, je ne voyais rien…
Cherchez pas le phare arrière, y’en a pas sur les vélos indiens.
A 18:30 du soir, on a donc pris la sage décision d’abandonner le projet et… de rentrer prendre la moto.
C’est pas que, mais la nuit, sur les routes défoncées on croise toutes sortes de choses, pas que des vélos, des motos, des voitures et des camions.
On évite aussi nombre de crapauds, mais aussi de civettes et cette fois-ci même un sanglier.
Donc un minimum d’éclairage s’impose pour voir et être vu.
Arrivée à Pondy, j’ai quand même pris le temps de consulter mes messages téléphoniques.
Le plus drôle, c’est qu’il y en avait un qui disait « On va y aller en moto, j’ai les jambes fatiguées« …
Quelque part c’était écrit qu’on ne devait pas y aller en vélo…
Bien à vous,
Isabelle
1 comment