« 3 prématurés à ma porte »
23/09/2022 Bonjour à toutes et à tous,
En sortant ce matin-là, je découvris une scène d’horreur : il y avait 3 prématurés à ma porte…
Que faire, si ce n’est dans le même mouvement, poser tous les sacs que j’avais dans les bras et réfléchir à l’urgence de pareille situation ?
Avant toute chose, j’avais vérifié que les 3 boules duveteuses étaient toujours en vie.
Ensuite, dans l’ordre et dans le meilleur délai il me fallait rebâtir le nid, essayer de le fixer efficacement et y replacer les 3 oisillons.
Faut dire que les piaillements incessants et insistants des parents depuis de longues minutes avaient fini par m’interpeler.
Mais loin de moi l’idée de découvrir le nid par terre et deux bébés à côté, dans un premier temps.
Ce n’est qu’une fois équipée de mes gants de travail et retournant le nid que je découvris un troisième bébé dessous.
Ensuite j’allais chercher l’escabeau, non sans avoir auparavant attrapé un bout de ficelle de coco pour tenter de rafistoler l’édifice en péril et le remettre en place.
Posé en équilibre entre le mur du couloir et le câble électrique d’un spot clignotant toute la journée, ce dernier menaçait de chavirer dès qu’un des bébés remuait.
Pendant ce temps-là, le papa et la maman piaillaient de plus bel, sautillant de branches en branches, affolés par la scène, pauvres parents.
Après avoir minutieusement épluché Google et le sauvetage d’oisillons, je passais une bonne partie du reste de la journée à guetter si les parents allaient revenir nourrir la nichée…
Je passais de même une mauvaise nuit, même si j’avais appris que les bébés n’avaient pas besoin d’être nourris et qu’ils dormaient de même.
Au petit matin, installée devant la fenêtre, je vis les parents mener une joyeuse sarabande et chanter comme les oiseaux indiens savent le faire, j’en fus rassurée.
Avec quand même une certaine angoisse, j’ouvris la porte de la terrasse, montais quelques marches surplombant l’étage et vis que dans le nid, toujours en place, ça bougeait, yes !
Mais j’étais loin d’imaginer ce qui m’attendrait dans la journée…
Bien à vous,
Isabelle
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