« 13° en France »
17/05/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Paraît qu’il faisait 13° en France lorsqu’il est arrivé après un long voyage, escale oblige, tout le monde ne peut pas s’offrir un vol direct.
Surtout avec un bagage supplémentaire, ça fait cher l’addition.
Je vais vous faire rire, mais hier soir, à 18:00, heure indienne, j’avais des frissons parce qu’il avait plu et que la température etait descendue à 27°.
Plus jamais je ne pourrai descendre en dessous des 23°, c’est mort, impossible de remettre le bout du nez dans un quelconque pays affichant moins.
Je ne sais si c’est la pluie ou la saison (ou le voisin ?) mais en tous cas il y a une recrudescence de bébêtes noires chez moi, tous les soirs, c’est assez énervant.
Surtout quand je suis devant l’ordi et qu’elles atterrissent dans mes cheveux.
Bon d’accord, elles ne piquent pas, elles ne mordent pas, enfin moi jamais, paraît-il qu’elles puent mais je n’ai rien senti non plus.
C’est juste qu’elles sont grosses et pas très malignes, alors elles volent et se posent approximativement, comme de gros tas.
Oui, elles se posent de partout, attirées par la lumière, et quand elle ratent l’atterrissage, elles finissent sur ta tête, tes bras, ta serviette, dans ta tasse, ta salade…
Bref, je ne sais pas encore ce qu’elles dévorent, l’identification est en cours.
Peut-être qu’elles vont s’attaquer aux boiseries de la maison, après les termites qui bouffaient les murs de briques…
Et donc hier soir, j’ai eu aussi pour la première fois d’autres visiteurs du soir, enfin des visiteuses plus exactement, qui ont pris illico la porte, après quelques coups de balai énergiques.
D’ailleurs, à leur propos, je me suis dit qu’on avait un fausse représentation mentale de ces bestioles.
Ben oui, c’est pas parce qu’on dit une fourmi et toujours une ouvrière que c’est toutes des filles, y’a forcément des garçons à travers, non mais !
Alors j’ai découvert qu’il y avait bien des gars dans la fourmilière… mais à quoi servent-ils à part s’accoupler avec la reine, mystère et boule de gomme ?
Imaginez qu’en plus, ils ont tous pour seule et unique partenaire, la même reine.
Quant aux ouvrières, parlons enfin d’elles, les besogneuses, elles sont… stériles et sans partenaire.
Programmées pour une vie d’esclaves, et de durée plus longue que celle des gars, ça ne fait pas rêver.
Mais ces derniers n’ont aucun autre rôle dans la colonie que d’être des reproducteurs, rien à envier non plus.
Pire, on les engraisse jusqu’à la nuit de noce, parce qu’ils sont même incapables de subvenir à leurs propres besoins.
Et cerise sur le gâteau pour ces messieurs, une fois la mission accomplie, il ne leur reste plus que 24:00 à vivre.
Bref, nous, on se casse déjà la tête entre humains, mais alors si vous jetiez un œil à l’organisation des fourmis, c’est… indescriptible de complexité.
Laissons cela aux myrmécologues, je vous prie, et bonne nuit à tout le monde !
Bien à vous,
Isabelle
