« 100 fois je me suis relevée »
26/03/2016 Bonjour à toutes et à tous,
100 fois j’ai cru mourir, 100 fois je me suis relevée.
Rebelle ? Anarchiste ? Combative ? C’est ce qu’en disent les unes ou les autres…
Il n’y a plus de glouglou à la cuisine, plus de glouglou au salon.
Plus d’aquariums à la maison tout simplement.
Et plus de fruitiers au jardin.
Et plus de cris joyeux à l’étage.
J’ai mis les Barilla Sisters dans la voiture, en descendant à Lyon, il fallait bien tout ça.
Et tournée générale de Fleurs de Bach, Stars of Bethlehem à volonté, THE remède miracle indispensable dans la trousse d’urgence.
Qui donne ne doit jamais s’en souvenir.
Qui reçoit ne doit jamais oublier.
Proverbe hébreu
Je pense aux vacances, au soleil, au ciel bleu, à l’air frais.
Je pense aux souvenirs sur papier, aux mots légers, aux paroles qui s’envolent.
Chiche ! tu te dis, chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour.
Toute ta vie n’est qu’un je.
Mais finalement, maintenant que tout est fini, j’ai retrouvé ma quiétude.
Le grand stress avant, le grand calme après.
C’est passé, c’est fini, je vais bien, tout va bien.
Je me suis ramassée, je me suis relevée, ouf, je suis toujours en vie !
Et puis un espace a fleuri malgré moi, dans cette zone de turbulence.
Parce que j’ai laissé tomber ma colère, mauvaise conseillère.
Le Vietnam, et plus largement l’Asie, l’exil, la famille, les enfants, les parents se sont mêlés à la conversation.
Sourire quand on a envie d’hurler.
Parce qu’un sourire intérieur, ça désarme la colère intérieure 🙂
J’ai la tête pleine de couleurs, de légèreté, de rires, de chants d’oiseaux et de murmures du soir.
Demain est un autre jour.
Et un autre possible.
Bien à vous,
Isabelle