« Du bonheur en cascade »

13/03/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Compagnie Songes

Compagnie Songes

Il en est qui achètent des rivières de diamant, moi je trouve du bonheur en cascade.

Allez, je fais une pause électorale pour vous raconter ça !

Il faisait beau à Lyon ce mercredi où j’avais rendez-vous avec des amis – oui, depuis le temps nous sommes devenus des amis – lorsque devant la Gare Saint Paul, je vois passer une silhouette en trottinette

Immédiatement je l’appelle… pas de doute… c’est bien elle !

Incroyable de se retrouver comme ça sur un trottoir de Lyon !

Nous échangeons nos contacts après deux trois fous rires, elle part de son côté et moi du mien, retrouvailles très proches en vue 🙂

Nous montons vers Fourvière, où le son d’un accordéon flotte dans l’air avec plein de voix d’enfants, très joyeuses.

Rouge et blanc

Rouge et blanc

Dîtes-donc, ça fait la fête la-haut !

En tous cas ça nous motive pour monter plus haut que la nappe de pollution qui baigne la ville, berk 🙁

Et puis, et puis, après un tonnerre d’applaudissements et à la suite du joueur d’accordéon, deux belles dames en rouge et blanc et tout sourire aux lèvres, entonnent une nouvelle chanson, dédiée au promeneurs de passage.

Qui du coup, ont stoppé leur ascension vers la basilique pour se laisser entraîner dans la danse .

Bravo à Eugénie, Firmin et Eulalie de la Famille Bonumeur ; issus d’une grande tradition de forains, qui arpentent les places et les marchés des villes et des villages pour répandre… la bonne humeur, demandez le programme 2014 ici !

Jardins de Fourvière

Jardins de Fourvière

Pari tenu, le spectacle est aussi gai et communicatif que le bonheur répandu par la Compagnie Songesdont nous entendons les flonflons au loin, tandis que nous reprenons notre promenade derrière Fourvière.

Et puis, et puis, sous le beau soleil de mars, bêche un homme dans les jardins de la Basilique.

Oui, c’est bien un cliché pris en plein Lyon !

Redescendues dans le Vieux Lyon avec S., nous avons croqué une pomme sur un banc public le temps que je troque mes chaussures de rando contre des escarpins pour une autre destination.

Sagement emballés, ceux-ci tenaient compagnie à une cafetière Bodum depuis le début d’après-midi.

Le tout dans mon sac bien sûr 🙂

Vania Comoretti

Vania Comoretti

Après avoir traversé la rivière et le fleuve, nous avons remonté le Cours de la Liberté jusqu’au numéro 39 pour nous rendre à la galerie Domi Nostrae où l’artiste italienne Vania Comoretti exposait « Visibile », oeuvres sur papier.

La précision de son trait, enrichi d’innombrables détails, s’organise autour de visages aux plis marqués, de cheveux mêlés sur des fronts burinés, aux yeux ouverts sur des pupilles claires.

Ce travail entre en écho avec la démarche de la galerie, orientant depuis 25 ans son choix d’exposition autour de l’expression du visage.

Vania Comoretti qui travaille à la restauration d’œuvres d’art retrouve sans doute dans son oeuvre le bénéfice d’une grande précision que requiert son métier.

Pastels, aquarelle et encre sont à la base de sa recherche, en une harmonie de tons doux et fondus qui pourraient presque engendrer une certaine tristesse au premier regard.

Mais en s’imprégnant davantage de l’oeuvre, c’est plutôt le mot introspection qui se dégage de l’oeuvre de l’artiste, et permet de l’appréhender avec sérénité.

Quais du Rhône

Quais du Rhône

Et puis, et puis, après salué les hôtes du lieu, c’est sur les quais du Rhône que s’est terminé notre périple, alors que descendait le soleil derrière l’Hôtel Dieu.

Quelques arrangements téléphoniques plus tard, j’ai retrouvé mon interlocuteur mystérieux…

Après avoir procédé à l’échange convenu, il est reparti en vélo.

Nous nous sommes enfoncées dans la nuit pour rentrer de notre côté, avec un poids en moins dans mon sac 🙂

Bien à vous,

Isabelle